Prince des Ecumes
"Lame des Mers Etincelantes"
Erwin Pale 2011
Prince des Ecumes
"Lame des Mers Etincelantes"
Erwin Pale 2011
Les yeux d'Ekësha ont brillés
Dans l'obscuritéLes Spyres sont apparues
Et la lumière fut
Au fond des océans...
D'autres tableaux sont à découvrir sur
ANNURËVE
Les Spyres - Embryons de la Vie
Les Dieux Jumeaux - Effluves
Enchantements sur l'Etang
Axxël Poing de Fer
Crépuscule Sauvage
Bonne visite à tous les rêveurs !
A bientôt
Adûnä Faël
Que m'importe la vie, ce monde est déjà mort-né,
Etouffé dans l'oeuf par Arûn la mort incarnée,
Il n'y a plus rien à sauver ici !
Je n'aspire qu'à une chose aujourd'hui,
C'est de disparaître au fond de ce puits !
Tu peux prendre ma vie si tu y tiens tant,
Pour ce qu'elle m'est utile à présent !
Ton désespoir fait peur à voir.
Ô pauvre déesse éplorée,
Es-tu à ce point aveuglée
Pour ne pas voir ce que tu as semé
Dans cette obscurité où tu es restée
Bien trop longtemps esseulée
Il est temps pour toi d'ouvrir les yeux Ekësha
Et de découvrir l'empire qui s'ouvre à toi ici bas !
Et que ferai je d'un empire si sombre, si froid,
Et immensément vide de surcroît ?
Ô Ekësha, source de larmes, comme je te plains,
De tant d'incrédulité et de doute en ton sein.
Ne vois-tu pas toutes ces lueurs,
Dansant et valsant en coeur,
Telles des spirales d'éther,
Autour de la Cité des Lumières ?
Crois-tu qu'elles soient là par hasard ?
Et penses tu vraiment que ce monde soit si noir,
Devant un tel ballet d'espoir,
Qui s'anime en ce miroir ?
Mais quel est donc ce sortilège,
Est-ce un mirage ou est ce réel
Mais que sont ces étranges organismes,
Qui réfléchissent tel un prisme ?
Ne comprends-tu pas fille d'Aronsün ?
Elles sont le fruit de tes larmes,
Celles qui t'ont mené jusqu'à moi.
En cet endroit.
Ce sont les Almëryades,
Qui s'éveillent à peine à vie,
Mais déjà prêtes à te servir,
Au coeur de cet empire.
Et tu voudrais déjà les abandonner ?
Mais comment la vie a t-elle pu naître ici ?
Arün dans sa folie à tout détruit !
Détrompe-toi Ekësha !
Rien ne meurt jamais vraiment ici bas.
Et tout ce qui a été détruit
Peut être encore reconstruit.
Mais pour cela j'ai besoin de toi !
Et comment pourrai-je accomplir un tel prodige ?
Tu dois d'abord peupler les mers,
Et ensuite, ouvrir la voie des airs,
Pour qu'enfin la vie se libère,
Et se propage sur la terre.
Mais qui es-tu donc pour me croire capable,
D'une telle chose aussi invraisemblable ?
Je suis l'un des quatre empires,
Que vous autres, les héritiers,
Enfants d'Aronsün, avez engendré,
Par vos rêves emportés,
Et vos chimères insensées.
Je suis ce que tu as toi-même créé,
Je suis tes larmes, je suis ton âme,
Je suis l'Eau ! Je suis la Source de Vie !
Et je suis aussi la Gardienne des Âmes
Qui se perdent et qui s'égarent ici bas.
Je suis Naëmësys !
Et je suis née ici,
A Aëlandys !
Citée des Abysses.
Je suis ta conscience et ta pensée,
Et nous ne pouvons être dissociées.
Le temps est venu de te rappeler
Ce à quoi tu es destinée...
A suivre...
Adûnä Faël
(texte et illustrations ErwinPale - Tous droits réservés)
Oubliés peurs et tourments,
Après tant d'égarement,
Le chemin s'ouvrait à présent,
Comme un pur enchantement,
Vers le plus beau monument,
Des mers et des océans.
Une citée improbable,
Aux allures spectrales,
Surgissant du sable,
Entre remous instables,
Et effluves impalpables,
S'étendait là, magistrale.
Enchassée dans la pierre,
Envahie par la mer,
Et débordant de lumière,
Aëlandys, la cité des mystères,
Se dressait fabuleuse et fière,
Dans sa nébuleuse d'éther.
Enveloppant la déesse dans son nuage,
Issu du fin fond des âges,
La cité s'anima tel un mirage,
Aux hallucinantes images,
Dessinant comme un visage,
Qui se révéla tel un présage.
Comme si la cité animée de vie,
Et baignée d'une insondable magie,
Attendait cet instant béni,
Depuis des temps infinis,
Ici au coeur de la nuit,
Au fond du Puits de l'Oubli.
Bienvenue Ô Déesse de la nuit,
Enfant des mélancolies.
Nous t'attendions,
Ce monde à besoin de toi.
Es tu prête à offrir ta vie pour lui ?
Ainsi s'annonça Naëmësys,
L'Esprit d'Aëlandys,
La Cité des Abysses.
A suivre...
Adûnä Faël
(texte et illustrations ErwinPale - tout droits réservés)
Clic sur les images pour un meilleur rendu
Après les temps de déchirure,
Vint le temps de la rupture,
Pour Ekësha la Déesse évanouie,
Au fond du Puits de l'Oubli.
Enfin libérée de ses pensées sombres,
Invoquées par Arün le Dieu des Ombres,
Elle s'abandonna corps et âme à l'esprit,
Qui désormais guidait sa vie.
Ainsi fondue dans la masse aquatique,
Ekësha découvrit un passage volcanique,
Ouvrant sur un mystérieux gouffre,
A la forte odeur de soufre.
A l'approche de la cavité,
Elle fut comme aspirée,
Emportée par maints tourbillons,
Et autres lames de fond.
Glissant le long des parois de la terre,
Profondément enfouie sous la mer,
Traversant cavernes et galeries,
Jusqu'à la lumière au fond du puits.
A travers la maille,
Loin derrière la faille,
Brillait alors Aëlandys,
La citée cachée des Abysses...
A suivre...
Adûnä Faël
Clic sur le images pour un meilleur rendu
(texte et illustrations ErwinPale - tous droits réservés)
Ecumant d'aval en amont,
Ce nouveau monde sans horizon,
Où ne régnait alors que la nuit
Dans cet interminable puits
Là où les lumières d'antan,
Brillaient de mille feux luisants,
Ne restait qu'un monde sombre et froid,
A tout jamais empli d'effroi.
Corps en décomposition,
Esprit en mutation,
Peu à peu, la Déesse se libéra,
De tous ses apparats.
Ne gardant que l'infime substance,
Essentielle à sa propre existence.
De cette longue et lente agonie,
Une étrange entité naquit,
Dans ce que l'on nomme aujourd'hui,
Le Puits de l'Oubli...
A suivre...
Adûnä Faël
Clic sur les images pour un meilleur rendu
(texte et illustrations ErwinPale - tous droits réservés)